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Les « étudiants fantômes » : un appel à l’aide

Le haul de l'université de Paris Nord Sorbonne vide, janvier 2021, © Noor ABDOU 

Face à l’impact de la crise sanitaire sur les étudiants, notamment à leurs difficultés financières et psychologiques, ces derniers sont nombreux à partager et exprimer leur mal-être sur les réseaux sociaux. Un mouvement a été créé le 13 février 2020, avec le hashtag Étudiants Fantômes sur Twitter, pour réclamer de l’aide face à la détresse des étudiants.

Ce mouvement a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux, les jeunes se sentent invisibles pour le gouvernement, et leur demandent de s’investir davantage. En effet, le silence de ce dernier concernant les étudiants, et l’enseignement supérieur, augmente le mécontentement des jeunes sur les réseaux sociaux. Ils se sentent oubliés, abandonnés et même sacrifiés dans cette situation difficile et inédite.

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Cette initiative a permis à certains de se livrer, en effet, de nombreux témoignages d’étudiants en détresse d’appel ont été publiés. Les étudiants essaient de s’aider entre eux en créant des groupes d’échange et de parole. La santé mentale des jeunes est très fragile, 1 étudiant sur 5 à des pensées suicidaires. 

Pour les étudiants, les mesures annoncées sont insuffisantes et demandent le retour à l’université non pas seulement pour les premières années mais pour tout ce qui le souhaitent puisque l’université est pour eux « un lieu de vie et de rencontres ». 

En effet, les étudiants décrochent et ont la sensation d’un sévère épuisement. 

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Avec l’impact des réseaux sociaux, ce mouvement s’est également invité dans la rue pour accroître sa visibilité. Des lettres ont également été envoyées à la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal, puisqu’à de nombreuses reprises, la situation des étudiants a été passée sous silence lors des discours officiels.  

La majeure partie des étudiants estiment ne pas avoir été soutenus ni par le gouvernement, ni par leur université. 

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Tweet d'un témoignage © compte officiel étudiants fantômes 

Tweet d'un second témoignage © compte twitter étudiantsfantomes

Logo du hashtag des étudiants fantômes © Twitter  

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